Entrevue | Sébastien Morin, développeur C/C++

29 août 2024

Depuis plus de 17 ans, Sébastien Morin fait partie intégrante de l’équipe de développement de la GRICS. Ce spécialiste C/C++ est l’un de nos piliers, reconnu pour sa passion inébranlable pour la programmation. Dans cette entrevue, il partage avec nous son cheminement, ses réflexions sur les langages de programmation et sur ce qui le motive à continuer d’évoluer dans son domaine.

Sébastien Morin
Développeur C/C++ à la GRICS


Peux-tu nous parler de ton parcours en développement C/C++ ? Qu’est-ce qui t’a attiré vers ces langages et comment as-tu évolué depuis ton arrivée à la GRICS? 

J’aime la programmation « low level », avoir à interagir directement avec Windows ou simplement profiter de la performance offerte par le langage. 

À la GRICS, j’ai eu la chance d’approfondir mes connaissances grâce au temps offert pour la formation, aux échanges avec mes collègues et aux différentes communautés internes. 

S’il y avait qu’un seul langage que je devrais apprendre entre C++, C# ou Java, pour moi, la réponse est simple : C++. Pourquoi ? Tout simplement parce que si tu comprends le C++, tu peux tout apprendre ! La progression est très facile dans ce cas, mais l’inverse ne l’est pas autant ! 

Sébastion Morin

Pourquoi aimes-tu travailler en C/C++ et qu’est-ce qui te motive à continuer de travailler dans ce langage? 

L’une des raisons qui me motive le plus est probablement le fait que le langage s’adapte à la problématique. Peu importe le problème, le langage n’est jamais « dans les pattes » pour corriger un problème et offre toujours une solution. 

Quels sont les avantages à travailler sur des systèmes en C/C++ par rapport à des environnements comme Python ou .NET ? 

Le gros avantage du C/C++, selon moi, en comparaison avec les 2 autres langages, c’est qu’il est compilé en code machine, ce qui le rend performant à la base. Il n’y a pas de dépendance liée à l’utilisation du langage, contrairement à .NET et Python, qui utilisent un interpréteur. En gros, le programme final peut être exécuté directement par l’ordinateur sans passer par un intermédiaire, donc le C/C++ ne dépend d’aucune autre couche logicielle pour fonctionner. 

Travailler dans le code d’autres développeurs, ceux qui ont initialement développé le logiciel, est un autre défi intéressant. Avec le temps et l’expérience, cela nous permet d’élargir nos horizons, d’apprendre du code des autres, et de développer nos compétences pour écrire un code facile à entretenir. 

Sébastien Morin

Quels sont les défis les plus intéressants que tu as rencontrés en travaillant avec des systèmes patrimoniaux? 

Les défis que je trouve les plus intéressants, parmi ceux que j’ai rencontrés, sont sans aucun doute l’utilisation du « moderne » avec l’ancien. J’ai eu à appeler des API et à pousser des messages dans le service bus d’Azure (dans l’infonuagique).  

Il y a également le fameux « refactoring » ou remodelage du code, qui devient nécessaire lorsque les besoins fonctionnels et techniques évoluent avec le temps. 

De plus, travailler dans le code d’autres développeurs, ceux qui ont initialement développé le logiciel, est un autre défi intéressant. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Cependant, avec le temps et l’expérience, cela nous permet d’élargir nos horizons, d’apprendre du code des autres, et de développer nos compétences pour écrire un code facile à entretenir. 

Il y a toujours un défi à relever à la GRICS. Les projets ne manquent pas ! 

Quels conseils donnerais-tu à un jeune développeur qui hésite à se spécialiser en C/C++? 

S’il y avait qu’un seul langage que je devrais apprendre entre C++, C# ou Java, pour moi, la réponse est simple : C++. Pourquoi ? Tout simplement parce que si tu comprends le C++, tu peux tout apprendre ! La progression est très facile dans ce cas, mais l’inverse ne l’est pas autant ! 

Comment tes expériences passées t’ont-elles préparé à prendre un rôle de lead? 

La GRICS m’a permis d’ouvrir « mes ailes » ! Tout ceci a été possible grâce à la formation continue, à l’expérience acquise avec les projets d’envergure et aux différentes opportunités offertes par les diverses équipes. 

Je ne peux pas mettre de côté la confiance de mes pairs; autant mes collègues que mes gestionnaires. On reconnaît notre expertise et on n’a pas peur de la mettre de l’avant à la GRICS. Ce qui fait en sorte qu’on évolue naturellement vers des rôles qui nous représentent. 

Si tu avais un message à passer à quelqu’un qui envisage se joindre à notre équipe, que lui dirais-tu ? 

Mais qu’est-ce que tu attends ? Go ! Satisfaction garantie à 100 % ! 


À travers cette entrevue, Sébastien démontre que sa passion pour la programmation est restée intacte, même après presque deux décennies à la GRICS. Si tu partages cette passion et que tu cherches un environnement où tu pourras t’épanouir, consulte nos offres d’emploi dès maintenant.